Formée 5 ans à l’École Penninghen, Shana Gabrielli développe une pratique à la croisée de la céramique et de la sculpture. Sa démarche naît d’une quête d’identité, d’un désir profond de recréer ses racines à partir d’origines mêlées oubliées.

À travers la terre mêlée, elle explore le métissage comme langage plastique : chaque geste, chaque superposition de matière devient une manière d’unir ce qui semblait dispersé dans son histoire. Ainsi, la rencontre des teintes, des textures et des formes exprime une recherche d’harmonie intérieure, entre héritage inconnu et construction de soi.

Sa pratique s’enracine dans une approche sensible de la matière : chaque pièce est pensée comme une expérience à part entière, où la lumière, la texture et la forme racontent un même dialogue.

Sa première collection, I Vasi, aborde le vase comme sculpture domestique. Ces formes organiques, franches et sensibles portent la trace du geste et de la mémoire — fragments d’histoires recomposées, échos d’une identité effacée.

Dans le prolongement de cette démarche, Shana Gabrielli crée ses propres luminaires et objets en céramique, préférant les façonner afin d’y laisser son empreinte. Chaque pièce devient une résonance entre lumière, matière et présence.

À travers ses sculptures et objets en céramique, Shana Gabrielli compose une œuvre où le métissage se fait langage, et où créer devient une façon de se relier au monde.